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 septembre 2022 

Stéphane Margolis
matteo demaria

Résidences d'artistes dans L'Atelier du metaxu, soutenue par la DRAC PACA 

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En septembre, les artistes Stéphane Margolis et matteo demaria se partagent un espace de travail de 80 m2 et disposent de conditions techniques et financières et outils nécessaires pour la production d’un projet spécifique sur une période de 30 jours. Un temps de rencontre pour présenter son travail à la fin de la période de résidence est organisé le vendredi 30 septembre 2022 dans l’Atelier du metaxu.

@stephanemargolis

André Breton a toujours vu dans les objets une porte qui lui permettait d’entrer dans un monde quel qu’il soit, surréaliste, mexicain... Chaque objet a sa propre vie, mais donne aussi une perception à chaque être, qu’il en soit conscient ou non. Je retrouve en André Breton le sentiment intérieur que chaque objet me nourrit. Par collage, par travestissement ou autres. Chaque objet me donne l’inspiration créatrice.

Stéphane Margolis vit et travaille à Hyères. Il se concentre sur des projets d’assemblages d’objets trouvés pour créer des totems ou autres formes. Des objets chinés en brocante ou sur internet mais rien de neuf. Il favorise plutôt des objets de famille, qui ont une histoire, un côté affectif, et qui trouvent une deuxième vie. C’est un travail intuitif, basé sur le hasard des rencontres d’objets, de belles matières. Il puise dans l’atelier bois du metaxu des manques dans ses créations, des auxiliaires afin de terminer ses compositions. Une fois ses pièces terminer, Stéphane Margolis les prends en photo souvent en studio. La résidence serait l’occasion pour lui de sortir ses pièces d’un fond uni pour les mettres en constraste avec un atelier ou décor plus atypique.

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matteodemaria.info

in×formation – present discontinuous
Recherches pour une (re)lecture et (ré)édition du catalogue/publication d’artistes de l’exposition Information (MoMA, été 1970).
Par des jeux de reprises et d’agencements il s’agit d’esquisser des lignes qui traversent ces propositions de ‘70 – à aujourd’hui – et qui se dispersent dans les mouvements d’une critique de l’Art et d’un art de la critique – où se rencontrent, entre autres, Art Work, 1970 (Robert Barry) et Manifeste contre le travail (Groupe Krisis, 1999).

matteo demaria vit, plus qu’il ne travaille, à Marseille. Sa pratique est plutôt textuelle que visuelle, papetière que plastique. Elle se déploie à partir de l’envie de mettre en discussion – l’art (et son monde). Il lit, discute, réunit, écrit, réécrit, traduit, cite, assemble, met en page, édite et fait circuler. L’économie de moyens – pour la (re)production –, l’impression à l’occasion, et les licences copyleft – pour la diffusion – sont parmi les outils techniques qui aident à définir les formes de ses documents artistiques. 

Dans le cadre de sa résidence au metaxu, matteo envisageait de mobiliser cette ambiguïté ou coïncidence, des termes “artwork” et “work” en poursuivant une rencontre, déjà entamée dans son disque dur –, entre les pièces Art Work (date) de Robert Barry et des manifestes “politiques” qui expriment une critique du travail (Manifeste contre le travail, Pour un nouveau manifeste anarchiste, Manifeste des chômeurs heureux, ...).

Sortie de résidence des artistes Stéphane Margolis et matteo demaria le vendredi 30 septembre dans L'Atelier du metaxu.

 août 2022 

Cassandra Felgueiras
Léonard Kafka

Résidences d'artistes dans L'Atelier du metaxu, soutenue par la DRAC PACA 

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En août, les artistes Cassandra Felgueiras et Léonard Kafka se partagent un espace de travail de 80 m2 et disposent de conditions techniques et financières et outils nécessaires pour la production d’un projet spécifique sur une période de 15 jours. Un temps de rencontre pour présenter son travail à la fin de la période de résidence est organisé le vendredi 2 septembre 2022 dans l’Atelier du metaxu.

Diplômée des Beaux-Arts de Toulon, Cassandra Felgueiras vit et travaille à la Ciotat. 

Cassandra recherche «la pleine présence» dans l’expérience sensible de la matière. Cette recherche de présence, vient du désir de revenir, de renouer avec une conscience corporelle, à notre condition d’être de matière, à ses limites et ses possibles, et de leur créer un espace d’expression, de vie. Pour tenter ainsi d’entrevoir ce qui constitue son essence.

L’onde sonore mobilise sur son passage toute matière, tout milieu, tout individu qu’elle traverse. Cette mise en mouvement éveille à une réalité spatiotemporelle commune, le présent. C’est en ces qualités que le son trouve sa place dans son travail plastique. C’est un élément qui par nature, stimule, invite à la présence.

Ce médium devient un prisme à travers lequel Cassandra interroge ces notions avec des propositions mêlant installations, sculptures, vidéos, performances, ...

Accompagnée par une fréquence sonore à 125,28 Hz très utilisé en sonothérapie, l’installation qu’elle propose est une invitation à exprimer sur « des pas japonais » revisités l’itinéraire de nos sensations avec les pieds nus, ces mini cartographies du corps humain pesant le poids de la gravité, la plupart du temps coupés par une semelle des reliefs, de notre relation avec la terre.

instagram : @cassandra_felgueira

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Léonard Kafka se consacre principalement au travail d’images fixes issues de photographies provenant de diverses technologies et au montage d’images en mouvement issues de sources vidéos numériques et analogiques, mais aussi en un dialogue entre les supports, les médiums et les formats; des allers-retours entre analogique et numérique par le biais de machines obsolètes et d’outils modernes et l’exploitation des artefacts qui en résultent.

Léonard Kafka travaille sur la distorsion et la composition d’images fixes, de sources analogiques et numériques depuis 2008. C’est en 2015 qu’il renoue avec son intérêt envers les écrans à tubes cathodiques et le support VHS, qui le mèneront à explorer la détérioration et l’altération d’images en mouvement, par le biais de la duplication, la modulation du signal vidéo et la modification physique du média. L’installation qu’il présente est une exploration technique visant à exploiter les qualités et les propriétés sensorielles propres au tube cathodique, vidéo et audio interactive, par le biais d’un mixeur modulaire et de multiples adaptateurs, câbles et branchements, ainsi que de moyens de captations qui renvoient en boucle infinie le spectateur et son image aux écrans.

instagram : @madmetalman

Sortie de résidence des artistes Cassandra Felgueiras et Léonard Kafka Lopez le vendredi 2 septembre dans L'Atelier du metaxu et performance visuelle et sonore entre Cassandra, Léonard et Benoit Bottex.  

 juillet 2022 

Marie Lannou
Theo Guicheron Lopez

Résidences d'artistes dans L'Atelier du metaxu, soutenue par la DRAC PACA 

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En juillet, les artistes Marie Lannou et Theo Guicheron Lopez se partagent un espace de travail de 80 m2 et disposent de conditions techniques et financières et outils nécessaires pour la production d’un projet spécifique sur une période de 30 jours. Un temps de rencontre pour présenter son travail à la fin de la période de résidence est organisé le vendredi 29 juillet 2022 dans l’Atelier du metaxu.

Marie Lannou vit et travaille entre la région parisienne et la Bretagne. Diplômée des Beaux-arts de Rennes en 2020, elle complète en 2021 son parcours par une formation d’infographie 3D appliquée au patrimoine au cours de laquelle elle travaille sur des reconstitutions historiques
et sur des projets 3D pour l’archéologie. Elle s’intéresse ainsi à l’ambivalence de repères entre lignes et volumes, à la dilution de pratiques et de gestes (moulage, dessin, 3D) et à l’hybridation des matières en quête de formes et de lieux utopiques qui interrogent la perception et la porosité des réels.

instagram : @marie_lannou

Apesanteur

En associant un travail de ligne et de volume, je navigue à la lisière du dessin et de la sculpture. Du plan à la courbe, de l’horizontal à la verticale, de l’extension à la rétention, ils se fondent l’un dans l’autre par changement de gravité et par des jeux d’équilibres. Cactus et morceaux de ciel viennent se greffer et s’articuler entre éléments naturels et artificiels. Les excroissances du dessin deviennent ainsi des mutations de la sculpture, et les traces du volume deviennent les débuts d’une nouvelle ligne. Entre réel et irréel, le dessin vient alors habiter un espace à reconstituer.

Theo Guicheron-lopez, né en 1991, vit et travaille à Arles. Après plusieurs années de voyage à travers l’Europe, il a débuté son activité artistique en autodidacte, dans la ville de Marseille, en 2018. Dès lors, il fonde avec Emma Pavoni, un lieu collectif (atelier de création et un espace de diffusion d’art contemporain), nommé « Fuite ». Après plusieurs exposition collective (Marseille, Genève), et sa première exposition personnelle à la galerie du tableau (Marseille) en juillet 2021, il sera en résidence de création durant l’été 2022, à Metaxu (Toulon).

instagram : @theoguicheronlopez

Qui porte qui?

Il est pour moi nécessaire et même urgent de questionner notre accoutumance face au bitume et les mécanismes qui ont su rendre invisible notre relation au sol. Dans notre quotidienneté, il y a des questions qui sont rarement posées, et Hartmunt Rosa nous rappelle que « la réponse l’a plus évidente à la question comment sommes-nous placés dans ce monde? Est : sur nos pieds». Il poursuit par « Nous nous tenons debout sur le monde, nous le sentons sous nos pieds, il nous porte». Dès lors on pourrait se demander, dans un monde hautement anthropisé : qui porte

qui? Nuit et jour, il est devenu si commun de voir les êtres humains le cou incliné au bord d’un rectangle lumineux (ce syndrome se nomme le cou texto). J’ai réalisé une assise qui symbolise le temps qu’il faudrait prendre pour parler, le temps de changer de posture, de relever la tête face à d’autres images. Pour cette sculpture, chaque photographie représente l’anthroposol (sols très fortement transformés par les activités humaines) d’une ville. Les couches du sol nous font face désormais, et malgré leurs transparences, elles restent visibles: les différentes strates du support de nos pas.

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Sortie de résidence des artistes Marie Lannou et Theo Guicheron Lopez le vendredi 29 juillet dans L'Atelier du metaxu

 mai 2022 

ANa Anaa
Caroline Chauvelot
Résidences d'artistes dans L'Atelier du metaxu, soutenue par la DRAC PACA 

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En mai, les artistes ANa Anaa et Caroline Chauvelot se partagent un espace de travail de 80 m2 et disposent de conditions techniques et financières et outils nécessaires pour la production d’un projet spécifique sur une période de 30 jours. Un temps de rencontre pour présenter son travail à la fin de la période de résidence est organisé le vendredi 3 juin 2022 dans l’Atelier du metaxu.

ANa Anaa vit et travaille à Brest. D’originie franco-germanique, elle dit elle-même avoir toujours été dans cet entre-deux comportements culturels qui la définit et qui définit son travail.
En 2019, elle valide son DNA Installation à l’EESAB de Brest. Elle réalise ensuite un Erasmus d’un an au Studio Performance de la FAVU, à Brno en République Tchèque, lors de laquelle elle présente diverses performances à Ostrava et à Prague. Elle obtient son DNSEP à l’EESAB de Brest en 2021. Au cours de ses années à l’EESAB, elle tient un lieu, « La Cave », dans lequel elle peut montrer son travail et propose des expositions, des concerts de musiques expérimentales, noise, techno et des live dj sets. Depuis son diplôme, elle a participé à plusieurs résidences en Allemagne, Hongrie et République Tchèque, et a réalisé des performances dans des lieux d’art à Brest.

En tant qu’artiste, elle travaille sur différents supports et matériaux, comme la photographie, la vidéo, la peinture, l’écriture mais aussi l’argile et le textile, et ses œuvres se présentent souvent sous la forme d’installation ou de performances. A travers son travail, elle aborde et questionne des thématiques comme notre relation aux langages (L’entre-deux mondes, EESAB, Brest, 2021), le transhumanisme (The air syndrome, Prague, 2019) ou encore les conditions d’existence (Autonomies, déambulation, Brest, 2021).

https://annakretschmer.wixsite.com/anaa

instagram : @anaosergej

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Caroline Chauvelot est une artiste plasticienne et illustratrice qui vit et travaille à Paris. En
2014, elle obtient son DNAP en option graphisme, à l’esad de Reims. C’est également l’année
où elle crée Chevaline Corporation, collectif de quatre artistes qui proposent installations et performances autour de la scénographie et l’enjeu de créer une œuvre de fiction à quatre. Elle participe, dans le cadre de ce collectif, à plusieurs résidences, au PCCP et à la Villa Belleville à Paris et ils réalisent aussi ensemble quatre expositions et performances. Elle participe en 2018 à une exposition collective à l’ESBANM à Nantes et depuis 2020, elle fait plusieurs collaborations, notamment deux avec Agathe Pollet, l’une dans le cadre d’une résidence et l’autre pour un workshop à l’esad de Reims. Elle réalise en 2021 un CAP couture afin de pouvoir développer sa pratique.

Son travail porte autour de mondes et peuples fictifs et interroge les systèmes politiques, les valeurs et croyances (Levée de drapeaux n°2, Paris, 2020) et le langage. Le dessin, le motif, la broderie et le textile mais aussi le design d’objet, le son et la vidéo sont autant de matériaux qui nourrissent son œuvre.

instagram : @pediluvium

facebook : @cchauvelot

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Sortie de résidence des artistes ANa Anaa et Caroline Chauvelot le vendredi 3 juin dans L'Atelier du metaxu

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