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quatremainscube
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quatremainscube est un espace d’exposition à destination des jeunes étudiants de l’esadtpm.
Le metaxu invite les jeunes étudiants à expérimenter dans un espace restreint, contraint, une micro exposition individuelle ou en binôme. Cette micro exposition aura lieu hors de l’école, au Metaxu.
C'est une occasion précieuse de rencontrer d’autres acteurs culturels, d’autres artistes et des commissaires d’exposition ...
Le but est d’essayer d’ouvrir de nouveaux horizons culturels et artistiques.
#23 • jeudi 21 novembre 2024
micro-exposition des étudiants des Beaux Arts de Toulon
Sommeil Profond
60x60cm, bâche et poussière
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Sullivan Forestier
​Étudiante en quatrième année à l’École Supérieure d’Art et de Design de Toulon Provence Méditerranée ​
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Un carré aux dimensions d’une taie d’oreiller, devient hybride entre linge et linceul. De cet objet familier ne demeure qu’une ruine délicate et poreuse, recouverte d’un voile de poussière, comme une mousse enveloppant un corps laissé à la forêt.
Dans le sommeil profond, ce sont les draps qui deviennent gardien de l’être. Ils incarnent la seule barrière entre le corps vulnérable et le monde extérieur. Mais ils échouent parfois à leur fonction. Ce qui devait alors envelopper, protéger, s’est érodé jusqu’à ne devenir qu’un vestige fragile, vide de toute intimité.
Un constat immobile se dresse alors, celui du passage du lit au linceul. Résonnant comme une mort métaphorique, évocatrice du dernier sommeil, elle met en évidence le seuil entre l’occulte et le flagrant, rappelant que l’intimité peut parfois se dérober.
Ce linge dévoile une part intime de mon histoire. Il reflète un moment de bascule où ce qui m’entourait a cessé de protéger, où des objets porteurs de réconfort ont glissé vers le mutisme de l’abandon. Cette taie d’oreiller m’évoque des instants où l’intime s’est effacé, où le refuge a cessé d’en être un, exposant une vulnérabilité brutale et inéluctable. C’est comme si l’objet portait en lui la mémoire d’un échec, celui de ne pas avoir rempli son rôle, avant de se transformer en relique d’un passé amnésique.
En déterrant ce tissu poreux je révèle un secret enfoui, une vérité fragile dont il est difficile de faire face. Cela revient à exhumer le passé pour l’enterrer ailleurs, dans un lieu où il peut enfin trouver sa place. Ce linge, à la fois familier et étranger, met en lumière cette strate intime en l’inscrivant dans une mémoire collective. C’est la mémoire du passage, de la perte et, peut-être, d’un apaisement fragile.
#22 • vendredi 31 mai 2024
micro-exposition des étudiants des Beaux Arts de Toulon
Instinct Primaire
Marie Verdon
​Étudiante en design à l’École Supérieure d’Art et de Design de Toulon Provence Méditerranée ​
#21 • vendredi 10 mai 2024
micro-exposition des étudiants des Beaux Arts de Toulon
Peinture du Jour ​
Célia Perez
​Étudiante en cinquième année à l’École Supérieure d’Art et de Design de Toulon Provence Méditerranée
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Peinture du Jour est une œuvre respectant un protocole simple : choisir une image par jour dans mon téléphone portable, la plupart du temps venant d'Instagram mais elle peut aussi venir de ma galerie photo ou de sites internet. Je viens ensuite reproduire cette image en peinture du format exacte de l'image dans mon téléphone donc elle ne dépassera jamais 6,3 sur 13,5 cm.
Le but de cette pratique est de créer une bibliothèque, comme une collection des images que je consomme, que la peinture vient enregistrer et retranscrire. A l'instar des peintures conceptuelles Dates painting de On Kawara, la peinture devra impérativement être réalisée dans cette même journée. Ces petits formats sont réalisés avec tous types de peintures (gouache, acrylique, huile ou aquarelle) sur du carton plume, entoilé ou non selon le résultat souhaité, les dessins eux sont réalisés à même le carton plume. Chaque toile doit être référencée avec la date et la source.
Ce travail est né du besoin de conscientiser ma consommation d'images, non pas pour la rejeter, mais pour me l'approprier. Le but est de se sensibiliser face à cette sur-stimulation de nos sens par l'information afin de comprendre comment cette dernière peut agir de manière inconsciente sur notre vie et dans le cas présent sur une pratique artistique. Cette œuvre instaure ainsi un rituel journalier non sans faire référence à l'œuvre d'Opalka. Elle peut ainsi changer notre rapport face à ce flux d'images. Chaque jour devient une quête à cette nouvelle peinture.
#20 • vendredi 26 avril 2024
micro-exposition des étudiants des Beaux Arts de Toulon
Mathid_the_Wolf​
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Mathilde Furnion​
Étudiante en cinquième année à l’École Supérieure d’Art et de Design de Toulon Provence Méditerranée
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Mathid_the_Wolf est une pièce avant tout participative qui a pour but de questionner notre rapport au monde de l’art mais aussi à l’image de la femme et de la féminité en général. Elle est inclue dans un projet artistique plus large : Mathilde(s).
Ce projet artistique traite de ce que j’ai appelé la Vielseiitigkeit (versatilité en allemand) qui si on le décompose signifie «la faculté d’avoir plusieurs côtés». Mathilde(s) est donc un système comprenant à ce jours trois characters ayant chacune une langue parlée différente : Mathilde (francophone), MatHildE (germano- phone) et enfin Mathid (anglophone). A travers ces trois characters, le système se questionne sur les questions d’inhibition et de désinhibition, sur la faculté d’adaptation au milieu par le biais d’expériences dans des champs variés tels que les sciences humaines, les sciences dures, l’ésothérisme ...
Mathid_the_Wolf est donc le compte MYM d’une de mes trois characters : Mathid. Anglophone et représentante dans mon système du stade de désinhibition le plus extrême, elle a créé cet espace dématérialisé pour montrer ses pièces en sucre et assumer une image sans tabou d’une forme d’érotisation qu’elle a choisi en assumant jusqu’au bout sa féminité. Mathid travaille le sucre sous beaucoup de forme car elle reste fascinée par sa double lecture: le sucre fait écho aux gourmandises de l’enfance, aux moments de plaisir, voire d’euphorie mais est aussi la cause d’addiction et de maladies multiples telles que le diabète. Aussi adoré que craint, elle utilise ce matériau pour créer des pièces aux connotations érotiques et sensuelles, souvent tirées sur sado masochisme mais qui deviennent alors de douces gourmandises dont on devrait plus se méfier.
Elle a choisi la plateforme MYM pour montrer son travail, car celle-ci est notamment connue pour être le support de nombreux créateurs mais surtout créatrices de contenus érotiques voire pornographiques. Les utilisateurs paient donc un abonnement mensuel qui leur donne accès au contenu du créateur. La plateforme prélève alors 40% sur chaque abonnement et le reste revient à Mathid. Elle se plait, avec ce projet, à questionner le regard de l’abonné : il lui appartient de prendre ce contenu soit en tant que photographie d’art ou bien comme simple contenu érotique qui n’existerait que pour sa propre satisfaction. Le regard du créateur sur le corps et les pièces portées serait peut être différent si les photos étaient exposées dans une vraie galerie ? Un corps dénudé est-il forcément à sexualiser ? Est-ce que générer de l’argent avec ces photographies fait de la créatrice quelqu’un de moins respectable et de «petite vertu» ? La plateforme est ici considérée comme une galerie à part entière et permet également de questionner l’économie de son travail artistique et plus largement l’économie du marché de l’art contemporain. Chaque abonnement est donc un soutien à la production artistique du système Mathilde(s) puisque tout l’argent récolté par Mathid est ensuite réinjecté dans la production d’autres travaux du système et permet de continuer d’alimenter le compte avec de nouveaux travaux. Ce questionnement sur l’économie du travail, permet aussi à Mathid de déconstruire le mythe de l’artiste bohème qui ne doit pas chercher à vivre de son art. Etre artiste est un vrai métier à part entière et joue un vrai rôle sociétal qu’il est temps de reconnaitre et de légitimiser. Mathid est rémunérée pour son travail au même titre qu’une créatrice de contenu érotique ou pornographique doit l’être aussi car personne ne devrait être rendu illégitime de vivre de son travail.
#19 • jeudi 11 avril 2024
micro-exposition des étudiants des Beaux Arts de Toulon
50 FPS (Facteur de Pollution Systémique) ​
Alexia Croset ​
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50 FPS ( Facteur de Pollution Systémique) est une proposition d’Alexia Croset qui interroge les impacts écologiques sur les écosystèmes méditerranéens sous-marins. À l’instar des phénomènes touristiques, l’eau garde les stigmates des activités balnéaires saisonnières. L’écume devient crème solaire, abreuvant les côtes agonisantes. La Côte d’Azur véhicule un imaginaire collectif et questionne sur les formes de consommation du littoral, ainsi que l’imagerie archétypale et sexualisante des corps qui y sont rattachés.
Rappelle-moi d’être là
Dans le creux de l’eau,
Iodées sont les pensées,
Claire est l’écume
Salivant du mucus,
Nous appartenons fatalement à la génération ambre,
Dans le goutte-à-goutte du système pétoncle,
Nous arrivons à filtrer le liquide séminal
Photosynthèse fabulée,
Le phytoplancton se trouble,
Anti-nutritif, l’asphyxie nous prend
Mon travail puise sa matérialité dans ce que la mer nous laisse quand la vague est passée. De toutes formes issues du vivant : coquillages, coraux ou algues, il y a l'idée de reste, de carcasse, de ce qu'il peut y avoir après que la mer se soit retirée.
Sensiblement liée par essence, à mon travail de la céramique ainsi que mes expérimentations autour des émaux, j'imagine et pense certaines associations sous la forme de nouvelles rencontres.
Ma passion pour la biologie marine me pousse à m'inspirer de certains écosystèmes, auquel j'emprunte motifs, physiologie ou encore processus de régénération. Il s'agit pour moi d'entremêler mes recherches plastique à ses caractéristiques. Par l’expérimentation, je me plais à mettre en regard et créer de nouvelles rencontres plastique et conceptuelle dans le champ aquatique et spéculatif.
Transformation, mutation et symbiose des matériaux sont à la croisée des notions que j'aborde dans ma démarche. Comment faire corps, embrasser, fusionner ?
À l'heure où l'épreuve écologique nous met face à une nouvelle perception de notre monde et de notre rapport à la poétique, comment nager dans un présent flou qui ouvre à des questionnements écofeministe et hydroféministe ?
Ainsi l'eau, cet élément mouvant et indomptable, est pour moi la source du lien indéfectible entre mes pièces. Il est la matrice, le poumon, le souffle qui permet de faire émerger le processus et la temporalité plastique de mes installations.
Alexia Croset
Étudiante en cinquième à l’École Supérieure d’Art et de Design de Toulon Provence Méditerranée
#18 • vendredi 9 février 2024
micro-exposition des étudiants des Beaux Arts de Toulon
CHEMTRAILS​
Lisa Bugnet et Mélissa Jorre Martin, diplômées du DNA l’esadtpm
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Dans le prolongement du «Forget-Me-Not», un dispositif d’exposition performatif et multi sensoriel évoquant l’histoire d’un lieu et sa mythologie, Lisa Bugnet et Mélissa Jorre Martin explorent cette fois-ci la relation entre le conscient collectif et un environnement discordant.
Chemtrails, c’est la proposition d’un espace restreint, familier et intime dans lequel se déroule le travail d’insectes nécrophages. Ici, l’espace d’exposition est carrelé sur toutes ses faces d’une jointure noire sucrée rappelant des lieux dans lesquels s’effectue la préparation d’un corps (vestiaire, cuisine, abattoir, salle de bain).
L’habitation de fourmis dans un espace hygiénique induit la ruine de ce dernier, réduit de ses fonctions. Nous assistons donc à un envahissement de la zone d’exposition qui changera au fur et à mesure
que le temps passe. La phrase inscrite sur l’un des carreaux «Next time i’ll put salt in the corner» induit la non réalisation d’un rituel. En effet, dans certaines cultures, le sel est souvent utilisé dans des sortilèges de protection, en plaçant le sel dans les coins de la maison, on la protège des mauvaises énergies et esprits malveillants, à noter qu’il est également plus communément utilisé pour chasser les fourmis.
Quant aux sucettes placées sur le côté de la boîte, celles-ci constituent à la fois un échantillon dégustable de la matière exposée mais également la trace/trail du dispositif. Le rituel n’ayant pas pu s’effectuer, le sucre noir attire les insectes, comme insatiable à la vue d’une charogne.
Cette micro-exposition dans le cadre de quatremainscube est en réalité le point de départ de ce projet que Lisa Bugnet et Mélissa Jorre Martin comptent réaliser à plus grande échelle dans les piscines de Luminy à Marseille, espace laissé à l’abandon depuis plus de 14 ans.
#17 • jeudi 23 novembre 2023
micro-exposition des étudiants des Beaux Arts de Toulon
Chloé Menager, étudiante en cinquième année à l’esadtpm, est à découvrir dans cet espace du quatremainscube.
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EGO
Installation, nez de clown en mousse, miroir circulaire, peinture acrylique
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Ego (« moi » en latin) est en psychologie une représentation de la conscience que l’on a de soi-même.
Il s’agit d’un projet participatif où le.a spectateur.ice est invité.e à mettre un des nez rouge en mousse présente dans l’installation. C’est une proposition de sortie de soi ludique où chacun.e est libre d’incarner l’archétype du clown.
Jouant sur l’accumulation, Ego est pensé pour se propager comme un virus. La présence du miroir installe une relation à soi, singulière bien que le nez rouge propose d’entretenir un lien avec les autres.
L’identité est au coeur du travail de Chloé Menager, qui prend plaisir à incarner des personnages au quotidien grâce aux maquillages, vêtements et accessoires. Chaque jour, Chloé joue avec le genre, les archétypes, les symboles et références qu’elle n’hésite pas à traiter également dans ses peintures à l’huile figuratives.
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Micro Exposition à découvrir
> sur la terrasse du café associatif de 18h à 22h les jeudi et vendredi
jeudi 23, et vendredi 24 novembre
jeudi 30 novembre, et vendredi 1 décembre
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> via la vitrine du café associatif sur les heures d'ouverture de la galerie, Rue Nicolas Laugier
du mercredi samedi de 14h à 18h
#16 • jeudi 5 octobre 2023
micro-exposition des étudiants des Beaux Arts de Toulon
Gabriel Garçonnat, étudiant en quatrième année à l’esadtpm, est à découvrir dans cet espace du quatremainscube.
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OVERDRIVE
O.D.
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La saturation est un phénomène qui survient lorsque l’intensité du signal sonore est trop élevée dans un système de diffusion du son.
Si le condensateur reçoit trop d’information, il ne peut plus décharger son message correctement et dans son entièreté : il est en surrégime.
L’information en surplus reste et s’accumule alors que le flux d’arrivé est toujours constant. Le condensateur, qui ne peut plus compter sur les 100% de son espace disponible, décharge une information incomplète, le son se dégrade en qualité, c’est en quelque sorte comme si le circuit se protégeait lui-même.
Les différentes fréquences varient, entraînant du même coup des harmonies additionnelles. L’individuel, par sa multiplication perd de son importance, et le général devient indescriptible.
Le silence et la saturation sont en fin de compte deux formes de néants.
Ils sont les deux faces d’une fine pièce, où seule la tranche constitue l’identité.
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Micro Exposition à découvrir
> sur la terrasse du café associatif de 18h à 22h les jeudi et vendredi
jeudi 5, vendredi 6 et samedi 7 octobre
jeudi 12, et vendredi 13 octobre
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> via la vitrine du café associatif sur les heures d'ouverture de la galerie, Rue Nicolas Laugier
du mercredi samedi de 14h à 18h
#15 • jeudi 8 juin 2023
micro-exposition des étudiants des Beaux Arts de Toulon
Tifenn Pâris, étudiante en troisième année à l’esadtpm, est à découvrir dans cet espace du quatremainscube.
(se) faire signe
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Le jardin représente une zone d’échappée, de liberté (car de solitude). C’est un de ces espaces intimes ; un dehors en dedans, protégé, maitrisé, où observer le cours du temps et les métamorphoses du vivant, la luxuriance de ses formes. C'est le lieu paradoxal d’une liberté conditionnelle, où se confiner pour échapper à l'autre, où s'inventer une autre nature. Il résiste à l’hostilité et au chaos de l’extérieur et recèle en lui la certitude du réensauvagement (dès lors qu'on l'abandonne), d’une expansion illimitée, d’une réinvention continuelle.Selon Frédérique Thomas*, c'est " le dessin d’un périmètre dans le plan de la surface terrestre, une démarcation entre un dedans et un dehors ne laissant que la dimension du ciel illimitée ; un espace privé jouxtant l’habitation, parfois si caché du monde qu’il en devient secret. »
Le jardin comme espace de "connexion" à l'essentiel, comme lieu d'ancrage des souvenirs les plus vivaces et sensuels, comme lieu de mémoire où cultiver des associations d'idées mnémotechniques, renforce la conscience que l'on a de soi-même.Les dessins au repoussé sur feuilles de métal, réalisés d'après la mémoire d'un de ces jardins, appellent au contact : l'éclat de lumière capte le regard et l'hypnotise, le tracé des lignes, nervures en relief, inspire une vision haptique, un désir tactile.
La seconde pièce est une plaque de zinc, partiellement recouverte de résine et de peinture. Un petit format d’un vert planant, qui capte aussi par endroits la lumière, ce qui la (ré)anime et accentue ses reliefs. Au seuil de la sculpture, cette peinture aux détails multiples inspire le désir d’une lecture du bout des doigts.
Micro Exposition à découvrir
> sur la terrasse du café associatif de 18h à 22h les jeudi et vendredi
jeudi 8, et vendredi 9 juin
jeudi 15, et vendredi 16 juin
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> via la vitrine du café associatif sur les heures d'ouverture de la galerie, Rue Nicolas Laugier
du mercredi samedi de 14h à 18h
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#14 • jeudi 26 mai 2023
micro-exposition des étudiants des Beaux Arts de Toulon
Henri Salamero, étudiant en cinquième année à l’esadtpm, est à découvrir dans cet espace du quatremainscube.
Carillon (care on)
L’origine de ce projet est de créer du son à partir de céramique, l’argile que j’utilise ici est une terre recyclée que je suis venu réhydrater, remodeler, afin de lui insuffler un nouveau souffle de vie. La travaillant au tour de poterie ou en feuille de céramique, après cuisson chacune des pièces devient une caisse de résonance qui génère sa propre musicalité : le son qui est propre à sa dimension, son épaisseur ou la forme obtenue.
Quant à elles, les feuilles de céramique servent à entraîner le mécanisme : par la présence du vent ou généré par le déplacement d’une personne. Induisant une tension permanente entre force et fragilité, pesanteur et légèreté, éternel et éphémère qui découle de cette installation.
Ce projet met en présence la musicalité du déplacement d’un corps, d’une énergie, d’un flux, généré par l’objet qui viendrait engendrer des ondes vibrations et qui vont se propager dans l’espace et dans notre propre corps.
Lorsque vous écoutez une musique, celle-ci peut influencer vos émotions n’est-ce pas ? Certaines musiques vous rendent nostalgique, d’autres vous apportent de la joie, de la bonne humeur, etc. Certaines musiques vous apportent même une sensation de bien-être. Cet effet se produit par un échange vibratoire entre votre corps et les vibrations collectives des différents sons.
À l’instar des bol chantant (ou bols tibétains) qui, lorsque on les percute, les ondes vibratoires vont se propager et crée un environnement sonore propice à la méditation, au bien- être. Notre propre corps est constitué de milliards de cellules vivantes à une fréquence de vibration naturelle générée par son propre champ électrique. Elles interagissent entre elles et avec la fréquence vibratoire des autres organes, du corps dans son ensemble, mais aussi avec son environnement extérieur, proche et lointain.
Micro Exposition à découvrir
> sur la terrasse du café associatif de 18h à 22h les jeudi et vendredi
jeudi 25, et vendredi 26 mai
vendredi 2 juin
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> via la vitrine du café associatif sur les heures d'ouverture de la galerie, Rue Nicolas Laugier
du mercredi samedi de 14h à 18h
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#13 • jeudi 4 mai 2023
micro-exposition des étudiants des Beaux Arts de Toulon
Garance Clavere, étudiante en 2ème année à l’esadtpm, est à découvrir dans cet espace du quatremainscube.
Le manteau rouge
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«Comme si on ne les avaient pas prévenu que le Père Noël ne passera pas: dès qu’ils voient un manteau rouge ils courent en brandissant la liste des cadeaux qu’ils voudraient voir sous la cheminée.» (V.Despentes)
D’après la série photo de Charlotte Brault-Fournier, que j’avais aidé sur place. J’ai sélectionné et retravaillé ces images en retravaillant le point de vue du récit et la composition, pour n’en faire qu’une planche peinture, en rappelle aux planches de BD. Avec comme clin d’œil Toulouse Lautrec, peintre de 19e siècle qui a passé beaucoup de temps aux Moulins Rouges pour y peindre toutes les classes sociales.
D’abord en référence à la fiancée du pirate, cette série de photos cinématographique était dans le cadre narratif d’une femme qui pratique le plus vieux métier de l’histoire, pour qu’à la fin il y ait chute.
Mais en retravaillant cette série photo en peinture, j’ai réinterprété les références du rouge à cette citation de Virginie Descentes dans King Kong théorie.
Un récit féministe qui, bien que très direct dans sa narration dans ses livres, rapporte son point de vue en tant qu’ancienne prostituée et victime de viol qui l’assume complètement dans ses paroles, tout en pointant du doigt cette hypocrisie sociale liés aux médias concernant son ancien métier.
Le manteau et la robe rouge sont très ancrés dans l’idée générale de la féminité si on ne fait pas de référence à la Liste de Shindler. Mais sur ce point de vue narratif, comment représenter sans dire, sans afficher , juste en représentant ce qui fait comprendre ce que l’on regarde.
Micro Exposition à découvrir
> sur la terrasse du café associatif de 18h à 22h les jeudi et vendredi
jeudi 4, et vendredi 5 mai
jeudi 18 et vendredi 19 mai
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> via la vitrine du café associatif sur les heures d'ouverture de la galerie, Rue Nicolas Laugier
du mercredi samedi de 14h à 18h
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#12 • jeudi 13 avril 2023
micro-exposition des étudiants des Beaux Arts de Toulon
Elisa Vitrani et Carla D’Antonio, étudiante en 2ème année à l’esadtpm, sont à découvrir dans cet espace du quatremainscube.
Elisa et Carla ont conçu pour cet espace restreint et contraint du quatremainscube une “maquette” de maison clou. Les maisons clou sont un phénomène qui survient quand les propriétaires d’une maison refusent de la céder ou de la quitter en dépit du fait que celle ci soit incluse dans un projet immobilier voulant libérer un terrain de ses habitation pour y construire de nouvelles infrastructures. Ce qui donne lieu à des maisons “intrues” dans des paysages autoroutiers, des chantiers ou autres. Elles s’inspirent d’un des cas les plus célèbres de maison clou, celle de Chongqing en Chine.
Micro Exposition à découvrir
> sur la terrasse du café associatif de 18h à 22h les jeudi et vendredi
jeudi 13, et vendredi 14 avril
jeudi 20 et vendredi 21 mars
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> via la vitrine du café associatif sur les heures d'ouverture de la galerie, Rue Nicolas Laugier
du mercredi samedi de 14h à 18h
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#11 • jeudi 9 mars 2023
micro-exposition des étudiants des Beaux Arts de Toulon
Steven Roger, étudiant en troisième année à l’esadtpm, est à découvrir dans cet espace du quatremainscube.
Struggling with Time
Steven Roger évoque dans ses œuvres des souvenirs perdus, des moments oubliés, des histoires effacées. Ses créations semblent flotter dans un univers éthéré où le temps n’a plus d’emprise et où les frontières entre le réel et l’imaginaire se brouillent.
À travers des collages, assemblages de matériaux disparates, Steven Roger crée des pièces qui témoignent d’une vie passée, d’une histoire enfouie, de traces qui se sont effacées. Il utilise des objets trouvés, des photos d’archives qu’il s’approprie pour donner vie à des souvenirs qui ont été oubliés par le temps. Ainsi, il invite le spectateur à se perdre dans ce monde étrange où les souvenirs s’entrelacent pour former une histoire qui n’a plus de début ni de fin.
Micro Exposition à découvrir
> sur la terrasse du café associatif de 18h à 22h les jeudi et vendredi
jeudi 9, et vendredi 10 mars
jeudi 16 et vendredi 17 mars
jeudi 23 et vendredi 24 mars
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> via la vitrine du café associatif sur les heures d'ouverture de la galerie, Rue Nicolas Laugier
du mercredi samedi de 14h à 18h
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#10 • jeudi 23 février 2023
micro-exposition des étudiants des Beaux Arts de Toulon
Théo Farrugia, étudiant en cinquième année à l’esadtpm, est à découvir dans cet espace du quatremainscube.
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Poussière
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Le fantôme n’est pas la fin, mais le début d’une errance temporellement indéfinie.
Une trace sur une vitre devenue fantôme après avoir été nettoyée, est condamnée à errer dans une temporalité difficile à concevoir et à imaginer.
Certains fantômes mettront plusieurs années à se dissiper et finiront par disparaître du système visuel humain. Cependant, ces êtres subtils continueront d’exister sous forme de sensations, de présences, de textures, de lumières.
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Micro Exposition à découvrir
> sur la terrasse du café associatif de 18h à 22h les jeudi et vendredi
jeudi 23, et vendredi 24 février
jeudi 3 et vendredi 4 mars
> via la vitrine du café associatif sur les heures d’ouverture de la galerie, Rue Nicolas Laugier
du mercredi samedi de 14h à 18h
#9 • jeudi 2 février 2023
micro-exposition des étudiants des Beaux Arts de Toulon
Gabriel Santarelli, étudiant en quatrième année à l’esadtpm, questionne dans cet espace du quatremainscube, notre rapport à l’objet et au temps. Une forme land art remit à jour par l’industrie.
Il reconsidère les objets et les choses qui nous entourent comme un état « nature » dont nous faisons partie, auquel les objets industriels reviennent malgré leur modification à un état « sauvage ».
Micro Exposition à découvrir
> sur la terrasse du café associatif de 18h à 22h les jeudi et vendredi
jeudi 2, et vendredi 3 février
jeudi 9 et vendredi 10 février
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> via la vitrine du café associatif sur les heures d'ouverture de la galerie, Rue Nicolas Laugier
du mercredi samedi de 14h à 18h
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#8 • jeudi 12 janvier 2023
micro-exposition des étudiants des Beaux Arts de Toulon
« Dans un environnement hermétique, rendu stérile et inaccessible par l’Homme, elle est enfermée. Donnée à voir comme de derrière une vitrine. Conditionnée à rester là, attachée à sa cage. Ça en devient presque son habitat naturel. Elle a oublié depuis combien de temps elle est là, elle a perdu toute notion du temps. Les jours comme les nuits sont éclairés par cette lampe halogène, cette lumière toujours aussi blanche et intense. Elle est attachée si solidement qu’elle en saigne. Plusieurs fois par jour des humains en blouses blanches vont et viennent. Ils sont accompagnés par le bruit des machines, les bipes, les clics, les ultras sons que seul elle est en capacité de percevoir. Elle entend mais pourtant ne voit rien. Chaque jour elle s’affaiblit, elle finira surement par mourir. »
Micro Exposition à découvrir
> sur la terrasse du café associatif de 18h à 22h les jeudi et vendredi
jeudi 12, vendredi 13 et samedi 14 janvier
jeudi 19 et vendredi 20 juin
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> via la vitrine du café associatif sur les heures d'ouverture de la galerie, Rue Nicolas Laugier
du mercredi samedi de 14h à 18h
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#7 • jeudi 9 juin 2022
micro-exposition des étudiants des Beaux Arts de Toulon
Emilie Alterini et Fanny Jarnot, étudiantes en quatrième année à l’esadtpm, proposent une installation liant une notion qui leur est commune: le danger. Elles regroupent la tension et la toxicité qui est propre à leur univers artistique.
Micro Exposition à découvrir les jeudi et vendredi sur la terrasse du café associatif de 18h à 22h.
jeudi 9 et vendredi 10 juin
jeudi 16 et vendredi 17 juin
#6 • jeudi 28 avril 2022
micro-exposition des étudiants des Beaux Arts de Toulon
Chong Zheng, étudiante en quatrième année à l’esadtpm, propose dans cet espace cubique son "project of cheers" à découvrir à travers des pièces en céramique et sur quatre moments de rencontre et d'échange sur la terrasse, Place du Globe.
Micro Exposition à découvrir les jeudi et vendredi sur la terrasse du café associatif de 18h à 22h.
jeudi 28 et vendredi 29 avril
jeudi 5 et vendredi 6 mai
#5 • jeudi 25 mars 2022
micro-exposition des étudiants des Beaux Arts de Toulon
Ellvina Bimanato, étudiante en deuxième année à l’esadtpm, propose un protocole de peinture liant le tag intérieur et extérieur de cet espace cubique.
Micro Exposition à découvrir les jeudi et vendredi sur la terrasse du café associatif de 18h à 22h.
jeudi 31 mars et vendredi 1 avril
jeudi 7 et vendredi 8 avril
#4 • vendredi 21 janvier 2022
micro-exposition des étudiants des Beaux Arts de Toulon
Benjamin Cazes, étudiant en quatrième année à l’esadtpm, propose une peinture dans cet espace cubique, en détournant les iconographies relatives à notre société pour questionner l'actualité.
Micro Exposition à découvrir les jeudi et vendredi sur la terrasse du café associatif de 18h à 22h.
vendredi 21 janvier
vendredi 4 février
#3 • jeudi 16 décembre 2021
micro-exposition des étudiants des Beaux Arts de Toulon
Jeudi 16 décembre dès 18h, Eva Desgranges et Gabriel Garçonnat, étudiants en deuxième année à l’esadtpm, proposent une installation mêlant à quatre mains leurs recherches entre peinture et sculpture.
Micro Exposition à découvrir les jeudi et vendredi sur la terrasse du café associatif de 18h à 22h.
Jeudi 16 et Vendredi 17 décembre
Jeudi 6 et Vendredi 7 janvier
Vendredi 7 janvier dès 19h, Gabriel Garçonnat et Maxime Charbonnier, étudiants à l’esadtpm, proposent un concert entre guitare et synthétiseur modulaire, sur la terrasse du metaxu, pour le finissage de la micro-exposition quatremainscube.
#2 • mercredi 27 octobre 2021
micro-exposition des étudiants des Beaux Arts de Toulon
Mercredi 27 octobre dès 18h, HENRI, (Quentin Petit) étudiant en quatrième année à l’esadtpm, propose une peinture non-figurative, incertaine et hasardeuse composé de matières textiles dans cet espace cubique.
Micro Exposition à découvrir les jeudi et vendredi sur la terrasse du café associatif de 18h à 22h.
Jeudi 28 et Vendredi 29 octobre
Jeudi 4 et Vendredi 5 novembre
#1 • jeudi 14 octobre 2021
micro-exposition des étudiants des Beaux Arts de Toulon
Jeudi 14 octobre dès 18h, Maxime Charbonnier, étudiant en deuxième année à l’esadtpm, propose une installation visuelle et sonore dans cet espace cubique.
Micro Exposition à découvrir les jeudi et vendredi sur la terrasse du café associatif de 18h à 22h.
Jeudi 14 et 21 octobre
Vendredi 15 et 22 octobre